Gravure
Tu as écrit le 23 janvier 2017. « Écouter ce « portera » comme pour se jeter dans l’eau, pour s’arracher à la gravité derrière soi, pour s’emporter, être emporté juste en équilibre sur la barre de flottaison, pour tourner ses yeux vers les cieux. Quitter la terre un moment… pour t’écrire. »
Bien avant le sens, avant le message, encore maintenant, il y a la joie de te lire. C’est ainsi avec la liesse, elle ne fixe pas, ne grave pas, car elle n’est pas gravité, mais feu de Bengale. La joie est possiblement un « portera » afin de perdre de vue le plancher un moment. L’allégresse quand elle se pointe, m’éjecte de mon corps et me fait perdre de vue l’horizon. En t’écrivant d’ici-bas, vers toi, là-haut, je comprends mieux l’étrangeté qu’elle revêt, comme quoi, écrire fixe des empreintes dans le corps. Écrire doit donc être grave ou gravure également. Un acte qui imprime dans le canevas de la chair.
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