Électrométéore
Dans ce monde sensible, mon acrylique au corps épais, je t’observe avec la plus grande attention. Lorsque je t’allonge en fine strate sur le lin, et que, sur ma spatule, j’en rajoute une couche, se construit alors dans ta matière par compression une émission visible, intense, principalement, quand, avec force, je sépare tes deux surfaces, ta fibre. Tu te révèles alors, invariablement, en motif de décharge disruptive et ainsi, tu m’éblouis. Te voir ainsi sur la toile, foudroyé, me fait réfléchir à la charge que possède la colère dans le corps. Ses mouvements internes qui animent nos fluides, structures spatiales; la restriction, la colère et la foudre.
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